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Observer une société en mutation 

Si l’on souhaite une société incluante revoir les paradigmes qui l’a régisse semble être plus que nécessaire.

S’interroger sur les causes de l’exclusion est un vaste travail qui touche toutes sphères de notre administration et demande à interroger les fondations de notre système actuel.

Mais porter un regard sur  le progrès, ça chacun de nous peut le faire !

Prendre en compte l’évolution ou « la révolution » des cinquante dernières années n’est ce pas à notre portée ?

Si il n’y a pas de discussion sur l’évolution au niveau  scientifique et technique peut t’elle être utile si elle ne s’appuie pas sur des changements de paradigmes relationnels et humains ?

Finalement qu’est ce que posséder une intelligence humaine ? 

Chacun de nous, peut constater à différents niveaux ces changements la différence de perception n’est donc qu’une question d’interprétations.

Dans l’entreprise, cela s’illustre parfaitement dans le changement de paradigme des nouvelles générations. 

Le souhait d’un travail qui a du sens, sans pour autant y laisser sa santé mais avec plus de performance garce a une pensée créative et un sens du collectif.

L’enjeu n’est  plus de grimper les échelons pour obtenir la toute puissance mais  d’apporter sa valeur et  s’allier aux forces vives afin de générer un collectif  ou chacun y trouve son épanouissement et puisse ainsi apporter le meilleur de lui même.

Nous pouvons ainsi observer  un autre modèle plus participatif ou le travail est une composante de la vie en société. 

Une façon de créer les conditions pour donner le meilleur de soi même reposant sur  une conscience aiguë de ses limites, de ses forces ainsi que de celle du collectif. 

La confiance s’incarne donc tant au niveau individuel, qu’au niveau collectif jusqu’à un idéal plus vaste .

Pouvons nous nommer cela une révolution ?

N’est ce pas plutôt une forme de retour à des modèles plus anciens (la question reste ouverte en fonction des références et connaissances de chacun )?

Admettons que le collectif gagne du terrain  au profit d’une pensée de la toute puissance réduite un seul individu, comment cela pourrait t’il s’incarner ?

Peut être grâce aux  approches d’échanges de pratiques ou bien de mutualisation des compétences ?

Ne serait pas un chemin  vers une société plus incluante ?

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Qu’est ce qu’être citoyen ?

Une réflexion afin d’apprendre des erreurs engendrées par le grand débat sur la notion d’identité nationale, j’en appelle à liberté de chacun.

La période actuelle met en avant les doutes sur la notion de démocratie mais comment y répondre sans faire l’économie d’une réflexion sur l’existence des droits et s’approprier une connaissance de notre sytème gouvernemental , de ses services, ses ministères, ses bureaux ?
Connaître les acteurs de notre société civile ne serait t’il pas nécessaire ?

Le travail de , Catherine Tourette – Turgis est un exemple dans le domaines de la santé et des vulnérabilités mais qu’en est t’il des autres ministères et autres champs d’actions ?

De tous ceux pour qui pour des raisons sociales économiques ou territoriales n’ont pas accès à ces informations et aux leviers d’actions ?

Comment leur demander de pouvoir exercer leur droit de votre et d’être un « bon » citoyen face à une ignorance de fonctionnement de notre système et des lois qui le régisse?
Pouvons nous être «  une société démocratique » sans la participation active des citoyens ?

Cette volonté est pourtant présente, le cri des gilets jaunes en est un exemple néanmoins nous somme encore confronté à la difficulté de répondre à la question :
« Qu’est ce qu’être citoyen ? »
Comment cela s’incarne t’il dans un état de droits ?

Pourquoi ne pas s’approprier ces questions et mesurer les connaissances de notre entourage sur ces questions?
Pour les parents c’est une invitation au débat philosophique !
Pour les entreprises cela peut être une opportunité d’interroger leurs valeurs, leur raison d’être et leur apport RSE!


Pour les associations et les acteurs de terrains l’occasion d’un partage de vos actions qui incarne la démocratie dans un état de droits?

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Mais tu vas arrêter de te battre contre des moulins à vent !

Désolée mais ma professeur d’éducation civique m’a inculqué la passion des questions de citoyenneté garce à son cours d’éducation  civique et m’a appris que l’on avait des droits !

Alors  que résolument  oui c’était affiché partout il y avait même des numéros gratuits mais vivant dans une petite ville du sud pour y accéder cela devait  passer par :

trouver un bus (lorsqu’il y en a) , puis prendre un train , puis trouver un lieu et s’entendre dire qu’il n’y a pas d’association existante ou encore d’aller voir un avocat qui accepte l’aide juridictionnelle…

Plus tard j’ai fait la rencontre de Francois Chouquet prof de philosophie en DAEU , à Paris 7   Il m’a démontré par son engagement au près du public carcéral  et des  sans papiers, qu’une société civile existe bel est bien malgré ses disparités.

Puis j’ai assisté à la plusieurs conférences et séminaires dans le cadre de mes études persuadée que la mutilation des disciples était la seule façon de comprendre la systémique de ma problématique , j’ai alors souhaité poursuivre mon travail de recherche dans le cadre d’une thèse mais là encore cela demandait une approche pluridisciplinaire or je n’était pas sociologue et ayant un niveau master je n’ai pu rejoindre la seule école  a l’époque qui pratiquait cette approche.

Alors que pendant le même temps je voyais l’université s’effondrait et les laboratoires petit à petit fermé , je comprenais pas pourquoi chacun préfère garder sa case au risque de la voir et mourir plutôt que d’ouvrir le champ de la recherche.

Aujourd’hui encore , j’enchaîne les constats d’impuissance face à des restrictions et des problèmes structurels et humains.

Ma question n’est donc pas tellement de me battre pour réaliser mon objectif mais plutôt de comprendre comment nous avons pu arriver la ..

Si Alexandre MALAFAYE nous en dit plus sur modèle de la démocratie e basée sur une division l’ impuissance des acteurs majeurs de notre société ne fait renforcer le fausse entre les textes et leur application comment alors penser une société instituante ?

voir Paul LÖWENTHAL

Afin de répondre a cette question analysons le constat Philippe Caumières car il ne s’agit pas tant de se battre contre mais voir de collaborer afin d’être des sujets institués afin d’honorer la mémoire de mes professeurs.

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reflexions Uncategorized

Comment la philosophie nous éclaire au quotidien ?

Suite aux précédentes émissions sur le thème de l’acceptation je vous propose un exercice de philosophie pratique. 

Tout comme le sport on va entraîner nos corps, nos pensées, écouter nos émotions afin de répondre à cette affirmation :

« Je n’accepte pas : je me sens dépossédé… »

Partons dans cette quête de soi-même en explorant philosophiquement le corps et comment il nous aide à la pensée..

Ce sentiment peut intervenir à de bourbeuses occasions, lorsque une situation fait écho à des émotions, sentiments et peut induire des projections. 

Comment alors regarder ce qu’il se passe en nous ?

Que nous dit le corps ?

Que révèle t’il de nos émotions ?

De la présence de souvenirs ?

Dans l’immédiat le corps nous donne des indices afin d’agir sur notre ressenti mais pour modifier sa vision il sera nécessaire d’interroger ce que cette sensation révèle de soi même, de sa relation au corps, aux émotions à son histoire ..

Se rendre compte de comment elle nous impacte à la fois individuellement mais également dans notre rapport à l’autre.. Comment elle modèle notre perception des situations, interprète les réactions d’Autrui..

Elle va nous dire si l’on entretien un bon rapport avec lui et nous donner l’occasion d’agir avec lui afin de les réguler tout comme le flux de tes pensés.. 

Qu’est ce que se sentir dépossédé ?

Qu’est ce que cela nous indique ?

Immédiatement le premier réflexe n’est t’il pas de reprendre « contact » soit l’acceptation de son corps, son âme, son cœur et donc ses pensées ?

De retrouver un nouvel entraînement ?

La prochaine thématique de la chronique Questions de vie portera sur la Responsabilité, à savoir de quoi suis je responsable ? 

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Article Interview

Parcours philosophiques

Nous découvrons ici le parcours d’Agathe Vidal, consultante en éthique et philosophie, fondatrice de l’Institut Cogito et de Philo and co…

Etudes, lectures, projets… Voici son témoignage !

Pouvez-vous vous présenter ? Que faites vous actuellement ?

Aujourd’hui je me forme de façon plus spécifique en didactique de la philosophie en Belgique, afin d’étudier les différents modes d’enseignements de la philosophie, son rapport aux autres disciplines et son impact dans tous les secteurs où la philosophie est présente.

Ce choix s’est imposé afin de répondre à la question de la place de la philosophie et de ses moyens de transmissions.

Lorsque j’enseignais à mes élèves, ils trouvaient que trois heures par semaines ce n’était pas suffisant, et ils s’indignaient de l’exigence des épreuves face au manque de moyens pour se familiariser avec la discipline. Ils percevaient les liens avec les autres disciplines mais déploraient le fait de l’apprendre en dernière année et de n’avoir aucun cadre pour le faire.

C’est ainsi que j’ai commencé à créer des ateliers de philosophie.

Jusque-là, mon expérience des ateliers de philosophie se limitait à ceux de L’AGSASS et ceux réalisés avec le GENEPI.

Ainsi le site Philo and co servait surtout à la création d’ateliers de philosophie pour mes élèves, puis d’autres personnes sont venues régulièrement, ainsi le site a été l’occasion d’organiser des évènements pour des associations.

C’est dans ce contexte que la demande d’un roman initiatique « Se manquer » s’est présentée, ce qui a été l’occasion  de riches rencontres et d’échanges qui n’ont fait que confirmer le besoin pour chacun d’avoir un espace pour pratiquer la philosophie et se familiariser avec les auteurs, les thématiques philosophiques mais aussi s’interroger sur le rôle et les pratiques de la philosophie au sein de la Cité.

C’est dans cette perspective qu’en 2017, que j’ai fondé l’Institut Cogito afin qu’il existe une structure permettant à qui le souhaite (entreprises et particuliers) de se former et d’être accompagné dans sa quête philosophique. 

Le principe est de réaliser des formations sur mesure mais également des événements et accompagnements de façon à donner à tous l’opportunité de se familiariser avec la discipline.  

Quel souvenir gardez-vous de vos études ? De vos professeurs ? 

A l’époque ou je passais la Licence, on me faisait régulièrement la réflexion de l’utilité de la philosophie dans un monde capitaliste, ma réponse était «  qu’étudier la philosophie ne me donnerait probablement pas l’argent pour vivre mais m’offrirait le luxe de l’épanouissement ».

Les études à mon époque me semblent donc surtout être une chance, à l’heure des réformes actuelles mais également de la construction de nouveaux types d’enseignement (en ligne) et des restrictions budgétaires des  laboratoires.

J’ai eu la chance d’avoir des professeurs pour la plupart aussi brillants que passionnés et si à l’époque c’était une opportunité par l’accès, elle l’était surtout en ce qui concerne les moyens (sociaux et intellectuels) pour profiter pleinement du savoir de nos maitres et en comprendre les intentions.

Quel est le livre de philosophie qui vous a particulièrement passionné ? L’auteur pour qui vous avez eu un véritable coup de foudre ? 

On peut dire que Levinas m’a particulièrement passionné en particulier son éthique du visage, où il qualifie l’accès au visage, comme d’emblée éthique : 

C’est lorsque vous voyez un nez, des yeux, un front, un menton, et que vous pouvez les décrire, que vous vous tournez vers autrui comme vers un objet. La meilleure manière de rencontrer autrui, c’est de ne même pas remarquer la couleur de ses yeux !

Pouvons nous parler d’attention du visage ? Certainement pas, il s’agit certes d’être d’attentif mais à quelque chose qui nous dépasse tout en nous reliant. Sans pour autant rentrer dans l’aspect  mystique de ce texte, ne serait ce pas, par cet « accès »  que devrait commencer toute nos interactions  avec autrui ?

Et sur la forme de nos interactions, la troisième partie du troisième chapitre de L’être et le néant : 

Regarder le regard d’Autrui, c’est se poser soi-même dans sa propre liberté et tenter, du fond de cette liberté, d’affronter la liberté de l’autre.

Parler de la relation comme d’un rapport sujet-objet m’interpelle tout autant aujourd’hui que le jour ou j’ai lu ces pages et c’est peut-être pour cela qu’il s’agit d’auteurs qui ne me quittent jamais avec Kant, Merleau-Ponty.

Au-delà de cet attachement profond c’est la rencontre avec Égard Morin, n’a fait que confirmer mon intuition, par son approche en particulier dans le tome VI, de « la méthode, l’Éthique “, et la pensée complexe.

Avez-vous déjà essayé d’écrire ? Pourriez-vous nous parler de vos créations ? 

J’ai commencé mon expérience de l’écriture à 13 ans, à cet âge, ou j’ai écrit mon premier roman « social ».

Depuis ce jour j’ai développé un fort appétit pour les sciences humaines et sociales, et dévorais les livres de psychologie surtout en cours de maths avant de me plonger dans les ressources philosophiques (et ne plus jamais m’en défaire).

Plus tard, adolescente je réalisais des exercices à partir de concepts pour passer le temps dans ma province natale, puis lorsque je me suis installée à Paris j’ai continué à écrire (roman, réflexions, poèmes et aphorismes…) et ai écrit un autre roman sous forme de réflexions en parallèle de mes études en philosophie.

Le récit philosophique a pris une place importante comme réponse à la demande d’un public qui souhaite se familiariser avec la philosophie tout en faisant l’expérience de la réflexion et c’est dans cette perspective que j’ai publié « Se manquer » et souhaite publier d’autres romans initiatiques.

Merci Agathe, pour ce témoignage !

Les philosophes